Récit de voyage

D’ un B – Ovni 395

Retour sur les Caraïbes

La GRENADE

Du 16 sept. Au 13 oct.

12°07’46 » N – 61°40’15 » O

D’un B nous attend depuis 2 mois et demi dans un chantier bien protégé du vent mais certes pas des moustiques qui nous accueillent en fanfare…

Le carénage (peinture de la coque) et toutes sortes de petits bricolages (non prévus) remplissent nos journées pendant qu’Eloé avance dans sa scolarité.

Nos kilos « aveyronnais » pris cet été fondent à la chaleur……..

Enfin sur l’eau … de l’air !

Petites navigations et mouillages nous réapprennent à vivre avec le tangage -mouvement d’avant /arriere- et le roulage – mouvement d’un bord sur l’autre- du bateau !

Après Clarks Court Bay, escale à St Georges: petite ville et capitale de l’île qui a notre préférence de toutes les Antilles. Atmosphère de port de pêche qui n’a pas perdu son charme. La vie y semble paisible, troublée juste par la venue, pendant la saison touristique, d’un «bateau-immeuble» de croisière qui déverse pour quelques heures des centaines de passagers puis repart pour une autre île .

Ballades dans la montagne par des sentiers glissants à peine balisés nous montrent une végétation luxuriante, mais martyrisée par le passage du cyclone Yvan en 2005. L’ile est restée un an sans électricité et toutes les églises ont été décapitées.

CAP SUR LE VENEZUELASur l’Île de LA IGUANA : Un village de pêcheurs

Du 16 octobre au… ?

15 heures de navigation tranquilles séparent Grenade des premières îles Vénézuéliennes :

– Nous retrouvons Alain de « Marie Morgane » (pour ceux qui l’ont croisé)-

LOS TESTIGOS

Signifie Les Témoins en espagnol.

Petites îles désertiques et montagneuses. Le paysage change. Des cactus se mêlent à une végétation sèche. Les frégates, grands oiseaux marins envahissent cet archipel et planent au-dessus.

Décor : Une vingtaine de maisons colorées s’étalent au pied de la montagne. Seules les largeurs d’un chemin de terre les séparent de l’étroite plage. Surpris par des nouveaux arrivants, les chiens y viennent aboyer et défendent leur espace. Des embarcations bariolées, fraîchement repeintes clapotent au mouillage ; ce sont des hautes barques solides vêtues de 2 ou 3 ou 4 moteurs pour lutter contre la mer et des lanchas pour y séjourner à bord.

Non, le village ne somnole pas ! Au contraire, il y règne une activité intense durant ce mois d’octobre consacré à la confection des casiers à langoustes. La saison de la pêche commence le 1^ier Novembre et tous doivent être prêts! Pendant les 6 mois autorisés, les casiers sont posés par 15/20 mètres de fond et relevés tous les 4/5 jours. Une dizaine de langoustes peuvent être remontées. Celles qui font moins d’ 1 kg doivent être rejetées – à vérifier ! – . La plus grosse prise : « una montruosa » de 9 kg !

Des bateaux grossistes du continent vénézuélien et de la Martinique viennent les acheter directement aux pêcheurs des Testigos. Cette année, ils aimeraient vendre le kilo à 70 bolivars .Ce qui est un très bon prix de revente (autour de 10 euros) A suivre…..

Chargés de mission par la famille « Apache » retrouvée en France, nous rapportons des photos prises lors de leur passage et un beau livre de traduction imagée à la jolie école du village. Quatre classes ; musique, sport, math, anglais, une salle d’ordinateurs, des sanitaires avec douches tous neufs, une cuisine de collectivité nous sont montrée fièrement par la directrice. Les 5 maître/esses de chaque matière, les 3 agents de service s’occupent de 21 élèves de 4 à 12 ans. Idyllique, l’école aux Testigos !

[Diaporama]

MARGARITA

Escale obligée pour faire notre entrée sur le territoire (après 12 jours !) et pour nous réapprovisionner. Margarita est une île appréciée soit par les planchistes, kites surfeurs… ou par ceux qui veulent bénéficier des avantages de sa société de consommation ; centres commerciaux, petits restos, internet ……

Et les pirates……

La très mauvaise réputation du Venezuela sur l’insécurité affole, et beaucoup de bateaux ont boudés » ce pays. Pourtant, les îles- éloignées du continent ne sont pas touchées par cette insécurité.

Margarita ne jouit pas non plus d’une bonne image. Nous n’avons ressenti aucune agressivité en nous baladant dans la ville en pleine journée. Mais la nuit, peut-être, pas… !

Nos prochaines étapes sont La Blanqilla et La Tortuga ; les quasi inhabitées mais avec une flore et faune marine exceptionnelles, nous a-t-on dit !

Pour le découvrir, dans notre prochain mail…

HASTA LUEGO