Bouteille à la mer – « Opsis » ( OVNI 435 ) aux USA
Récit de voyage
« Opsis » – Ovni 435
Bouteillàlamer 2011-07 Irene, New Bedford, Massachusetts MA (USA), 28.08.2011, 22h (heure locale)
Bonjour à tous, bon dia tots,
Avant tout merci à tous ceux d’entre vous qui nous ont envoyé leurs pensées et leurs encouragements à propos de l’ouragan Irene.
Il est maintenant 22h à New Bedford, le vent s’est un peu calmé et la mer est moins remuée. Après 12 heures de folie Irene s’éloigne. Car Irene est passé sur nous, plus précisément son centre était à 50Km à l’ouest, ce qui ne fait pas une grande différence vu la taille énorme de cet ouragan !
En arrivant hier sur New York, Irene avait été dégradé en tempête tropicale. Mais comme le disaient les bulletins de la météo US, cela ne fait pas une grande différence avec un Ouragan de Force 1… le genre de remarque qui vous remonte le moral !
New Bedford, où nous sommes venus nous réfugier il y a trois jours, est réputé comme un des abris les plus sûrs de la Nouvelle Angleterre. En effet, en cas d’ouragan, le port est entièrement isolé de la mer par une écluse qui peut se
fermer en 12 minutes. Elle s’est fermée ce matin à 6h. A partir de 9h le vent a commencé à monter. A partir de 10h sa vitesse moyenne était supérieure à 40 noeuds (74 km/h) puis entre 13h et 17h supérieure à 50 noeuds (93 km/h) culminant à 60 noeuds (111 km/h). Après 17h, le vent a commencé à diminuer. Pendant tout ce temps, le vent levait des vagues énormes dans le bassin. OpSIS est au quai dans une marina attaché par 12 amarres (en fait 10 au début mais il a fallu en pleine tempête en rajouter 2 car un des taquets du quai menaçait de lâcher) et n’a rien eu, sous réserve d’une inspection plus sérieuse que nous ferons demain. Malheureusement cela n’a pas été le cas de beaucoup de bateaux, en particulier ceux qui étaient au mouillage sur bouée. Des amarres ont cassé, des bateaux se sont mis à dériver dans le bassin, percutant d’autres bateaux ou des pontons
, l’un d’eux a été drossé sur les rochers du rivage .
Le quai où nous sommes s’est brisé en son extrémité ouest, heureusement au delà de l’emplacement d’OpSIS .
A ces photos il manque le hurlement du vent, le bruit sec des amarres
qui claquent et celui de l’explosion des vagues contre les quais. On est bien maintenant mais on a craint pour OpSIS.
On vous embrasse tous, una forta abraçada.
Isa et Jo